Le "droit à l'oubli" entre en vigueur pour les anciens malades du cancer

Le "droit à l'oubli", permettant aux personnes ayant été atteintes de cancers et de l'hépatite C de ne plus le mentionner lors d'une demande d'assurance emprunteur, est entré en vigueur mardi, avec la publication du décret au journal officiel.
 
Principaux concernés, les anciens malades du cancer n'auront plus à déclarer leur ancienne pathologie à l'issue d'un délai de dix ans après la fin de leur traitement et sans rechute. Ce délai est ramené à cinq ans pour les cancers diagnostiqués avant l'âge de la majorité (18 ans), indiquent dans un communiqué conjoint les ministères de l’Économie et de la Santé.
 
En outre, la loi a consacré l'adoption d'une "grille de référence" qui fixe, pathologie par pathologie, le délai au terme duquel les anciens malades peuvent souscrire un contrat d'assurance sans surprime, ni exclusion de garantie, aux mêmes conditions que les personnes n'ayant pas été affectées par l'une de ces maladies.
 
Selon les types d'affection et la gravité de l'ancienne pathologie, ces délais sont compris entre 48 semaines, pour les malades guéris de l'hépatite virale, et 10 ans pour certains types de cancers.
 
FacebookTwitterLinkedInPrint

D'autres actualités qui pourraient vous intéresser

Il n'y a aucune actualité disponible pour le moment.

Je soutiens La Ligue contre le cancer

recherche

Faites un don et devenez acteur de la lutte contre le cancer

Vos contributions permettent de financer la recherche, déployer des campagnes de prévention, accompagner chaque personne malade et faire vivre la démocratie en santé !

Une question ? Contactez Coralie de la relation adhèrent par email : relation.adherent@ligue-cancer.net